Le phénomène « maquis » auquel se livrent des élèves finalistes du secondaire vient d’être frappé d’interdiction sur l’ensemble du territoire de la République Démocratique du Congo. Cette pratique consiste à des regroupements de candidats finalistes au motif de bien préparer les épreuves de l’examen d’Etat.

La décision est prise par l’inspection générale de l’éducation nationale et nouvelle citoyenneté, dans une correspondance adressée aux inspecteurs provinciaux. Elle a été publiée mercredi 28 Mai.

L’inspecteur général ad intérim, note que le phénomène « maquis » continue à sévir dans certaines juridictions de l’éducation nationale. Il précise que ces regroupements clandestins d’élèves, quelques fois encadrés d’une manière informelle en dehors du milieu scolaire et des normes établies, nuisent à la crédibilité du système éducatif congolais. Ils compromettent également l’égalité de chances et ouvrent la voie à des dérives inadmissibles, poursuit-il.

Hubert Kimbonza instruit ainsi les inspecteurs provinciaux de prendre des dispositions pour interdire toute forme de maquis dans leurs juridictions respectives. Il leur est aussi demandé de renforcer la surveillance et de veiller sur le déroulement des préparatifs de l’Examen d’Etat dans les cadres institutionnels.

« Toute tolérance ou complicité dans la persistance de ce phénomène exposera son ou ses auteurs à des sanctions administratives sévères », prévient l’inspection générale de l’éducation nationale et nouvelle citoyenneté.

Le ministère de tutelle appelle à la rigueur et à l’intégrité dans l’application de cette mesure en vue de garantir la transparence, l’équité et la qualité des évaluations certificatives nationales.