Les structures féminines du Nord-Kivu déplorent la montée des cas de violences basées sur le genre depuis la résurgence du Mouvement du 23 Mars (M23) soutenu par le Rwanda, à l’est de la République Démocratique du Congo (RDC).

Elles l’ont fait savoir dans un mémorandum adressé au Président de la République Démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, vendredi 1er mars 2024. Elles indiquent que plus de 50 mille cas de violences basées sur le genre dont 25 mille cas de viol sur des femmes et des petits enfants ont été répertoriés.

« Dans les camps des déplacés, des femmes et jeunes filles sont constamment exposées à des risques de violences basées sur le genre dont des cas de viol, des agressions sexuelles, l’esclavage sexuel et bien d’autres », déclare Passy Mubalama qui a lu ce mémorandum.

Face à ce tableau sombre, les organisations féminines demandent au Chef de l’Etat congolais de mettre en place des mécanismes efficaces pour lutter contre l’impunité des auteurs des crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Les femmes du Nord-Kivu recommandent également la reconquête par l’armée congolaise des territoires de Rutshuru, Nyiragongo et Masisi qui se trouvent sous occupation de la coalition M23-RDF.

Mumbere Patrick Syaluha